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Malgré les différentes campagnes de communication et les actions entreprises sur le terrain, le Smicval est toujours confronté à la présence de DASRI (Déchets D’activité de Soin à Risque Infectieux) dans les bacs et de déchets dits “Covid” (masque, gants…) qui mettent en danger la santé de nos agents de collecte et de tri.

Les professionnels de santé en cause

Le Smicval a pu retrouver la provenance de certains de ces déchets avec les numéros de lot des seringues et des tests covid et il s’avère que ces derniers ont été utilisés par des professionnels de santé.

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a été contactée et a procédé à la vérification des contrats d’une partie de ces professionnels mais n’a pas été au bout de la démarche et n’a pas engagé d’action coercitive. 

Le Smicval a donc décidé d’écrire directement à ces professionnels pour les sensibiliser sur leurs obligations légales et d’information vis-à-vis de leurs clients professionnels et de leurs patients et leur indiquer que si de nouveaux écarts été constatés ils ne seraient plus collectés. 

Il est également envisagé de ne collecter les professionnels de santé que s’ils justifient bien d’avoir un contrat d’élimination des DASRI en parallèle.

Une campagne de communication à destination des particuliers

Pour les particuliers en automédication et les infirmiers libéraux qui interviennent au domicile de leurs patients, une campagne de communication va être réalisée par DASTRI. Il s’agit de l’éco-organisme national agréé par l’Etat français et financé par les industries de santé, qui collecte et traite les déchets d’activités de soins à risque infectieux perforants des patients en auto-traitement et des utilisateurs d’autotests de diagnostic des maladies infectieuses transmissibles.

En cas de doute concernant les consignes de tri des DASRI, consultez cette infographie :



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