Le Lien est une association dont l’objet est de venir en aide à toutes personnes majeures, seules ou en ménage avec ou sans enfants, éloignées ou privées de domicile.
Sandrine Pichet du Lien s’est donc prêtée à l’exercice de réflexion proposé par le Smicval dans le cadre de la conception en amont de son projet de Smicval Market sur Libourne.

Les besoins du Lien qui pourraient trouver une issue sur le smicval Market se focalisent sur les matériaux de rénovation, l’électroménager et le mobilier.
Sandrine insiste du coup sur la nécessité d’un stockage performant hors d’eau hors d’air afin de préserver des éléments fragiles comme les tissus d’ameublement pour qu’ils puissent ensuite être réutilisés.
Elle note également le fait que certains publics du Lien pourraient être intéressés par des véhicules prêtés, voire un service de transports des matières et objets. Ce service pourrait être payant et se faire en fonction des revenus de chaque usager.
Echange intéressant qu’il faudra poursuivre également avec les autres acteurs du social dont les besoins sont nombreux.

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Samedi, visite aux ateliers de 2mains sur le site de Picampeau.
Rappel tout d’abord de la genèse de l’association créée en 2014 avec un collectif citoyen. Le projet de l’association avait été monté suite à de nombreuses démarches de rencontres et consultations d’acteurs du territoire, ainsi que des formations Ademe et CAP3C pour se former à la gestion d’une recyclerie.
Les Ateliers De 2 Mains avaient élaboré dès leur création un projet très similaire à celui qui se dessine aujourd’hui au travers de la concertation : recyclerie, fablab, espace de vie associatif, sensibilisations, ateliers, soutien aux créateurs… Faute de moyens et de soutiens, ce projet n’a pu voir le jour que partiellement. Ils notent ainsi la nécessité de soutenir les acteurs en place et d’éviter les concurrences entre les différents acteurs du réemploi.
Concernant le projet de Smicval Market Libourne, ils regrettent une localisation centralisée sur la ville de Libourne. Dans leur idée, il aurait été plus pertinent de monter un tel projet entre les deux pôles que sont Libourne et le Nord du territoire (Coutras, Abzac) et permettre ainsi de répondre aussi bien aux besoins des urbains que des ruraux tout en couvrant un plus large panel d’habitants.

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Visite à la cali pour rencontrer la responsable de l’accueil des gens du voyage. En effet, il est ressorti qu’il y avait un enjeu à bien articuler l’aire d’accueil située en haut du chemin du Ruste avec le futur projet.
Valérie Audebert note dans un premier temps la nécessité de bien connaître les relations qui existent déjà sur les autres sites entre les gens du voyage et les équipements du Smicval.
Même si les problématiques de gestion du site ne manquent pas, elle voit tout de même des perspectives de liens comme par exemple la possibilité de créer des ateliers autour de certains savoir-faire des gens du voyage comme la confection de paniers.
D’autres pistes peuvent être envisagées comme l’association à des travaux ou du bricolage.
Ces contacts pourraient amener progressivement à un meilleur respect des règles de tri, surtout si ces gestes trouvent une gratification.
Un sujet sensible et complexe, qui demandera certainement des expérimentations.

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Ce matin, c’est Pierre Barbier qui réfléchissait à tout ce qui pouvait être imaginé sur le futur équipement de Libourne. Et Pierre, il ne manque pas d’idées, loin de là. Son activité de récupération, réparation, démantèlement, ateliers autour du vélo ne semble pas avoir de limite. Il récupère déjà des vélos sur 8 déchèteries du Smicval et a reconditionné 500 vélos cette année.
Son expérience est riche d’enseignements, puisqu’il a fait un tour de France des recycleries à vélo. Il insiste dans ses réflexions sur la nécessité de bien articuler le travail et la communication auprès des agents valoristes et des acteurs du réemploi conventionnés. Il souligne également la nécessité pour chacun de bien savoir gérer les stocks « il faut que ça tourne ! » explique-t-il. Et pour tout ça il a des idées et des suggestions ! Il nous faudra encore au moins quelques rencontres pour faire le tour de tout ce qu’il a en tête !

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Le projet de Smicval Market Libourne a été présenté le 8 février 2019 à plusieurs acteurs institutionnels engagés dans des démarches territoriales de développement durable. En phase sur les objectifs de l’équipement, de nombreuses synergies se sont révélées sur des enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Ces réflexions seront bien sûr à poursuivre dans les prochains mois pour rendre concrètes ces idées. Le Smicval Market de Libourne est déjà bien identifié comme un accélérateur d’économe circulaire et de sensibilisation sur le Libournais !

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